BONNES ADRESSES
Notre avis...
L’INCONNU… ne le restera pas longtemps !
L’Inconnu, c’est le nouveau restaurant gastronomique italien du chef Japonais Koji Higaki, qui a ouvert ses portes le 27 novembre dernier, au cœur du VIIe arrondissement de Paris, 4 rue Pierre Leroux.
De la cuisine italienne, en passant par la cuisine française, l’expérience de Koji Higaki est riche de trois cultures. Seul chef Japonais doublement étoilé en France, ce dernier connaît parfaitement les produits du terroir français et les sublime dans une cuisine italo-franco-japonaise surprenante. Nous avons testé cet « Inconnu » pour vous…
Le restaurant est intimiste, sobre, presque froid, mais, dès l’entrée, l’accueil très attentionné de l’épouse du chef, Hiroko Higaki et du sommelier Tatsuya Waketa est digne des plus grandes maisons étoilées. Le lieu est raffiné et frais, comme un appartement qui attendrait son nouveau propriétaire... C'est de prime abord curieux et contraste fortement avec la chaleur de l'accueil. Un accueil « à la japonaise » où l’on se sent attendu, presque… reconnu.
Un sentiment renforcé par un espace de seulement 25 places où le client peut avoir l’impression que le chef ne cuisine que pour lui. A la table de L’Inconnu, le client s’installe chez lui. Un endroit où l’on a envie de prendre le temps…
La carte est une combinaison de cuisines française et italienne, fortement influencées par une précision japonaise. Cette dernière est courte, et pour le déjeuner il ne faut pas hésiter à choisir les menus complets… Des amuses bouches au dessert, sans oublier le café avec ses mignardises, c'est un voyage de saveurs et de découvertes à travers une cuisine très fine dont le chef offre une maîtrise impressionnante des saveurs et des textures qui se répondent à la perfection, tant des poissons que des viandes.
On sent incontestablement la qualité des produits et du "fait maison". Des amuses bouches à la pâte brisée pour la tarte au potimarron, il y a bien longtemps que nous n’avions goûté une cuisine aussi savoureuse ! En accompagnement, un pain italien à base de patates douces digne d'un dessert tant l'ensemble est fondant. Le carpaccio de Saint-Jacques avec ses Saint-Jacques crues accompagnées d’une mousse de fromage est une pure merveille et ouvre la porte des délices avec des légumes craquants et un cabillaud rôti qui ne laissent pas indifférent et font frémir vos papilles.
A la carte, plus d’une centaine de vins, majoritairement italiens, vous sont proposés pour accompagner des produits uniquement de saison. Car respecter le calendrier des saisons est primordial pour ce chef talentueux qui nous laisse l’envie de revenir visiter cet « Inconnu » qui mérite très largement d’être reconnu !
Doublement étoilé, Koji Higaki mèle avec intelligence et raffinement la cuisine italienne, française et japonaise. Une table à tester pour mieux y revenir.
Notre avis : une adresse de choix ! Une cuisine raffinée et succulente. Un lieu à découvrir, à faire connaître et à partager sans modération.
Un Blanc Bec à « Ménilmuche » !
Rue des Panoyaux, au numéro 15, dans le 19e arrondissement de Paris, en plein cœur du Ménilmontant cher à Charles Trenet, le Blanc Bec vient d’ouvrir ses portes. Un bistrot de quartier accueillant, où «l’esprit bistrot» règne en maître. Un « p’tit resto » bien sympathique avec un bar en laiton rutilant, un décor à l’ancienne fait d'une mosaïque boulangère en hommage au passé du lieu, où se marient nostalgie et modernité. Un mélange de chic à la française et de rétro anglais, dans le style industriel d'après-guerre, avec sa collection de luminaires, venue d'Irlande, pour donner une touche british… et de vraies serviettes en tissu, premier pas vers l’élégance discrète du lieu. Les trois associés à l'origine du projet, Christophe, Frédérick et Jean-François, y partagent leurs passions : la cuisine, les vins, et une certaine vision de la modernité. Ici, tout est fait pour le plaisir d’une table agréable dans une ambiance classique où l’on se sent bien. Un service rapide, et surtout bilingue pour le plus grand plaisir des touristes Chinois et Japonais qui retrouvent là des serveurs avec un tablier en denim « made in Paris », symbole de l’artisanat et du travail bien fait. Le Blanc Bec, c’est du vrai, de l’authentique, et une carte courte : 4 entrées, 4 plats, 4 desserts, qui change toutes les 2 semaines présentant des plats « fait maison » avec en plus une formule différente chaque jour pour le déjeuner (16/18 €). Le chef, Arnaud Brière, vient des cuisines de l’institution parisienne « La Boulangerie » où il a officié pendant près de 10 ans. Arnaud revisite les classiques de la cuisine française. Rien n’est laissé au hasard dans le tout fait maison et le choix des produits est primordial: les volailles viennent de chez François-Xavier Barreau (Orléans), les poissons sont fraîchement débarqués du port de Cancale. Cédric Casanova fournit huiles d’Olive. La charcuterie vient de la maison Gast à Lyon, le fromage de la maison voisine Beaufils, et le pain au levain de L'Autre Boulange, avec, en prime une cuisine où le principal reste les saveurs. Pas de chichi inutile mais plutôt du bon goût et de bons produits. Des entrées recherchées avec des cèpes rôtis, jambon cru, Parmigiano reggiano, et le mariage intéressant entre le cèpe et le fromage. Une carte des vins séduisante, avec de bons crus issus de la viticulture biodynamique, et notamment un Domaine des Huards Cheverny et un champagne Fleury à recommander aux amateurs. Au menu, des Saint-Jacques de la côte Normande présentées sur une assiette chaude, accompagnées d’une délicieuse purée de panais avec une sauce à la bière. Et en dessert, nous vous recommandons la poêlée de prunes, son sirop d’hibiscus et son sorbet yahourt. Et si somme toute vous ne poussez la porte que pour boire un verre, optez pour l’un des nombreux cocktails concoctés par Christophe, qui, fort de sa longue expérience chez Joe Allen, est passé maître dans l'art de revisiter les grands classiques comme l'insolite Bloody Marry au jus de tomate verte ou le so chic Monte Carlo Highball.
Notre avis : une bonne adresse qualitative dans un quartier qui en manquait, où Trenet aurait pu, après l’y avoir laissé, retrouver son cœur !
Pause équilibre chez l’amoncel
Pour le petit déjeuner, le déjeuner ou en en-cas chez l’amoncel, accompagnez votre café, thé ou chocolat d’un yaourt grec ou de différentes salades composées. Vous aurez le choix entre des salades de quinoa, légumes, ou de lentilles, légumes et féta, ou de farfalles, poulet et pesto… Toutes ces salades sont bien évidemment agrémentées de fruits secs pour un effet rassasiant et surtout délicieusement bon. La dégustation du yaourt grec est un délice. Vous pouvez le déguster à loisir avec avec une cuillère de miel qui lui apportera son goût et ses vertus. Des recettes originales et équilibrées pour un plein d’énergie et de bienfaits à déguster sur place ou à emporter.
Privé de dessert…
il fallait oser !
Privé de Dessert, nouveau restaurant dans le 9ème arrondissement de Paris, invite depuis le 17 septembre 2013 à changer les codes du repas et à jouer avec les sens : les yeux en prennent un coup, la bouche n’en est que plus surprise. C’est au 4 rue Lallier, à deux pas de la rue des Martyrs et de la célèbre salle de concert de la Cigale, non loin de Pigalle, dans un quartier où les nouvelles tendances côtoient la tradition d’un ancien Paris retrouvé, que Séphora Nahon a installé son restaurant Privé de Dessert.
Elle y casse tous les repères visuels en ne servant que des plats ressemblant à s’y méprendre à… des desserts ! Un nougat, gâteau de riz et coulis qui n’est rien d’autre qu’une volaille aux mendiants avec un riz façon pilaf, sauce piquillos ; une Charlotte qui cache un agneau confit aux olives et aubergines, ou encore une Religieuse compôsée d’une tomate à la chair de tourteau… Elle prive de dessert, car les plats n’ont de dessert que l’apparence et sont bels et bien salés.
Dans ce nouveau lieu dédié à la gourmandise où l’originalité des présentations met les pupilles en éveil avant les papilles, vous pouvez déguster tous les plats classiques de la gastronomie française revisités en dessert !
Après une formation de pâtissier à l’Ecole Ferrandi, ses nombreux voyages à l’étranger ont formé son palais, et Madrid, Londres et Shangaï où elle a vécu ont été des terrains d'observation privilégiés qui ont nourri au fil des rencontres son inspiration et ses carnets de recettes. Le chef exécutif choisi par Sephora pour donner vie à sa carte est François Cresp. A seulement 28 ans, cet ex-second dans un gastro puis chef dans un bistrot se voit offrir les clés de sa première vraie cuisine.
Les Pieds dans l’Eau
sur l’île de la Jatte
A 7 minutes de la Porte Maillot, une table chic, une vaste terrasse arborée en bord de Seine, des pièces fraichement repeintes, une cuisine de saison inventive, élaborée par un tout jeune chef, des apéros-concert trendy le vendredi soir… Reprise depuis un an, l’adresse historique, Les Pieds dans l’Eau, connait une renaissance. Ancien relais de chasse, situé à Neuilly, sur l’île de la Jatte, le lieu on circule dans ce restaurant comme dans un pavillon sur l’eau ou un club anglais. Objets de marine ou d’aviation chinés, cheminée, parquets… le décor y est chaleureux, le service convivial et la carte savoureuse sans prétention. Une cuisine transmise de père en fils, composée par le chef Bastian Simon. Une adresse multi-génération dans un esprit guinguette réinterprété avec des tablées animées le samedi soir, duo amoureux, ambiance électrique les jours de match au coin TV, magicien close up, chanteuse… Les tables bistrots sont dressées aussi bien dans la salle à manger, que dans le foyer et le salon. Avec l’arrivée de la belle saison, l’immense terrasse sera aussi de la partie, avec une nouveauté : les barbecues, dans un esprit champêtre. Le maître de maison, Jean-Manuel Cogis, veille avec une énergie et une passion très communicatives.
Un esprit décontracté chic, so british. Presque à la campagne, un cadre idéal pour des tablées conviviales en famille ou entre amis, des tête-à-tête romantiques, avec toujours ce petit truc en plus où l’on se sent attendu.
Ouvert tous les jours sauf le samedi midi et dimanche (ouvert au printemps)
Formule déjeuner en semaine : entrée + plat ou plat + dessert : 24 € ; entrée + plat + dessert : 30 €. Formule dîner du samedi soir : entrée ou dessert + plat + 1/2 bouteille de vin : 30 € Nombreuses places de parkings à proximité, sur le boulevard du Parc. Port la Jatte à 300 m.
La Fine Mousse
La Fine Mousse c’est le premier bar parisien de dégustation de bières artisanales, dirigé par Laurent Cicurel. On y trouve toutes sortes de bières, de la plus forte à la plus douce. Des bières françaises de type saison, brassées avec de l’épeautre d’où émane des arômes présents de céréales. Des bières puissantes, d’inspiration belge, qui ont du répondant. Très maltée en bouche, épicée et fruitée au nez grâce à sa levure de fermentation haute. Des bières de fermentation spontanée (les Lambics), équilibrée, sèche et acide, aux saveurs boisées, presque animales, dues au vieillissement en fût de bois. A découvrir bientôt à La Fine Mousse, un restaurant qui marie gastronomie et accords de bières.
Tout nouveau
chez Autour du Saumon
Créée en 2006 par Didier Trentacosta, hédoniste dans l’âme, Autour du Saumon et ses 5 boutiques parisiennes s’est imposé comme l’incontournable des produits nordiques. L’entreprise s’est fait connaître par son concept unique : une sélection des meilleurs produits (caviar, saumon, épices, huiles d’olive), une cave exemplaire avec également la plus belle carte d’eaux-de-vie venues du froid, 5 épiceries fines de luxe dont 2 avec un espace dégustation. Sur place ou à emporter, tout ce qui se marie avec le saumon, le caviar, tout l’univers de l’épicerie fine et de la restauration haut de gamme se trouve réuni.
L’enseigne a concocté un nouveau menu pour les gourmets avertis : une divine mise en bouche avec du caviar Baeri. Pour démarrer 5 entrées au choix : Superposition de tartares avocat et saumon frais, Trilogie de taramas, Sashimi de saumon au sésame, Fraîcheur de tourteau saumon fumé et agrumes et Déclinaison de harengs marinés danois. Pour continuer 5 plats au choix qui mettent le saumon dans tous ses états : Assiette de saumon fumé ou mariné, Pavé de saumon mariné à l’aneth façon « Gilbert Bécaud », Pavé de saumon rôti sauce teriyaki et sésame, Pavé de saumon fumé à chaud « bradan road » et Tartare aux deux saumons coupé au couteau. Et pour finir en douceur 5 desserts pour nous faire fondre de plaisir : Omelette Norvégienne flambée, Fondant au chocolat, Compote du moment, Cheese cake au spéculos avec caramel au beurre salé ou bien une sélection de glaces et sorbets délicats.
Cette nouvelle formule, pour les restaurants de Convention et Saint Paul, propose le menu des gourmets avec au choix une entrée, un plat et un dessert, le tout pour 49 €. A découvrir dans les deux espaces dégustation de l’enseigne.
Et si vous dîniez dans une grotte…
Départ de Viens sur la route de Banon dans le Vaucluse pour retrouver le Chef José Maréchal à Trans en Provence dans le Var (83), où il vient d’ouvrir son nouveau restaurant La Grotte.
Retrouver José Maréchal en Provence c’est renouer avec un Chef aussi talentueux que modeste. Auteur d’ouvrages culinaires aux éditions Marabout, il vient de quitter son excellent bistrot Le Café noir, à Paris, pour retrouver sa Provence natale.
Elève du lycée hôtelier de Nice, il est venu à Paris faire ses classes puis ouvrir sa première affaire mais le sud lui manquait trop. C’est à Trans en Provence qu’il a craqué pour ce lieu magique et historique : une rivière en cascade, une terrasse, quelques marches, un ancien pressoir à huile et… des stalactites de pierre fossilisée vous emporte dans un univers féérique étonnant. Le sol est en béton ciré, les tables sont neutres, près de 100 couverts, pour se faire discrètes comme pour mettre en valeur cette faille architecturale rendue possible il y a 1000 ans grâce à un tremblement de terre. José, maître des lieux vous accueille. Vous voilà installés au fond de la grotte à côté d’une petite cascade recréée par José (quiconque jette une pièce exauce un vœu et chaque année la collecte de l’argent ira au Refuge de la SPA tout proche).
Le foie gras servi sur son ardoise et son chutney de figues est un pur régal suivi de sardines Ramon Pena (la Rolls des sardines) émulsion de citron et servies avec une roquette. Un trio de poissons, des légumes (ceux de Philippe Auda une légende locale à Roquebrune) et pour clore ce festin «la» spécialité de José : tarte citron –mikado de meringue à la bergamote et au sirop de basilic.
Sous les yeux de Sainte Catherine la patronne des lieux, le bruit de l’eau, la lumière tamisée, la température autour de 19° (toute l’année !) on passe un moment rare où gastronomie et atmosphère se mélangent harmonieusement.
Notre avis : ne passez pas à côté de cet artiste des fourneaux, heureux d’exercer un métier qu’il aime avec une philosophie toute simple : « des bons produits, toujours des bons produits et encore des bons produits !».